Les Khmers rouges, dirigés par Pol Pot, avaient pris le contrôle du Cambodge en 1975 et instauré un régime brutal caractérisé par des exécutions massives, des déplacements forcés de population, des travaux forcés et la suppression de toute opposition.
Le 7 janvier 1979, Journée de la victoire au Cambodge, les troupes vietnamiennes ont envahi le Cambodge, mettant ainsi fin au régime des Khmers rouges. Cette invasion a été motivée par divers facteurs, notamment les attaques transfrontalières des Khmers rouges contre le Vietnam, ainsi que les atrocités commises par ce régime à l’intérieur du Cambodge. L’occupation vietnamienne a duré près de dix ans, jusqu’en 1989, et a été suivie d’une période de troubles politiques au Cambodge.
Après le départ des troupes vietnamiennes, le Cambodge a connu une période de guerre civile et d’instabilité politique. En 1991, les Accords de Paris ont été signés, ouvrant la voie à une mission de maintien de la paix des Nations Unies (la Mission des Nations Unies au Cambodge ou MINURSO) chargée de superviser les élections et de rétablir la stabilité dans le pays.
En 1993, le Cambodge a organisé des élections supervisées par les Nations Unies, aboutissant à la mise en place d’une monarchie constitutionnelle. Le prince Norodom Sihanouk est devenu roi, et un gouvernement dirigé par le Parti du peuple cambodgien (CPP) sous Hun Sen a été établi. Depuis lors, le Cambodge a traversé des périodes de progrès économique, mais des préoccupations persistent concernant les droits de l’homme et la démocratie dans le pays.